Simone(s) est un cri de rage et de détresse qui sort du corps et du cœur d’une jeune femme, Simone.

Dans un tribunal imaginaire où les spectateurs sont les jurés, Simone(s) répond aux accusations et tente de se justifier. Simone est une femme et pourtant elle ne remplit pas de nombreux critères de la « féminité ». Dans une quête parfois drôle parfois violente, elle cherche une autre définition qui pourrait lui correspondre, lui permettre d’appartenir à l’humanité malgré le fait de ne pas rentrer dans les catégories préexistantes.

Simone cherche à se libérer de ce qui l’opprime, d’éclater ce qui l’enserre. A l’accusation et la justification succède la destruction libératrice. Une destruction jouissive, réjouissante, explosive, colorée.

La structure de Simone(s) est guidée par les mouvements de la respiration humaine. Le parcours intérieur de Simone passe alternativement par des inspirations, un rétrécissement, une sensation d’oppression et des expirations, comme des libérations, des soulagements. Comme une respiration humaine, ce flux et ce reflux s’alternent tour à tour de manière plus ou moins régulière, avec parfois des emballements.

La figure de l’Éléphante apparaît lors des moments les plus intimes. Tel un double de Simone. Son double instinctif, animal.

Théâtre sensoriel, les sensations physiques sont au cœur du processus d’écriture mais aussi de recherche corporel. Le son, la matière, les odeurs. L’eau de la douche, la poussière rouge, la peau rugueuse de l’éléphant.

La couleur rouge.

Être fait de contradictions, d’ambivalence, identité multiple.

Una mujer esta encerrada aca, dentro de las miradas de los espectadores. El espectador esta invitado a mirar, a escuchar pero sobre todo a juzgar : el publico es el jurado de este juicio.

Simone(s) es un monologo entre teatral y performatico. Una mujer que se explica, que se justifica sobre sus pulsiones violentas y que nos cuestiona sobre la mirada que ponemos en las mujeres violentas en nuestra sociedad.